Les Pouffiasses
Elles pissent par deux et se maquillent à trois,
Se rendent dans des salons de thé, aussi potiches que leurs tasses,
Se prennent pour des gens du grand monde parfois
Mais sont finalement aussi connes que leurs godasses.
Pétasses ou bien pouffiasses,
Elles sont avant tout des connasses.
On les rencontre aussi en vieilles rombières
Que le poids du temps a fripé à leur insu
Et sont aussi moches qu’un vol de bigotes dans les airs
Où même une aiguille ne pourrait rentrer dans leur cul.
Elles pullulent partout autour de nous ; précieuses et coincées,
Pensant détenir le savoir absolu mais ne connaissant rien,
Le cerveau comprimé dans un pois de gallinacé,
Elles pissent simplement dans le caniveau des chiens.
Pétasses ou bien pouffiasses,
Elles sont avant tout des connasses.
Le plus souvent prétentieuses et sans intérêt,
Les pieds ne touchant pas terre comme un vol de bécasses,
Elles s’en vont l’air hautain et les fesses serrées ;
Peu importe le nom qu’on leur attribue, elles resteront toujours des
[pouffiasses.
Je dédie cette poésie à toutes les pouffiasses que j’ai rencontrées par le passé, que je rencontre dans le présent et que je rencontrerai dans l’avenir.
Michaël BLAUWART