Les Larmes de Dieu
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Ce soir, les larmes de Dieu accompagnent un enfant
Aux marches de l’autel d’un édifice tout en pierre
Où un curé et des milliers de fidèles impuissants
S’unissent à la peine par la foi et la prière.
Autour du petit cercueil en acajou blanc,
Quelques anges en deuil sont venus pour l’accueillir
Et l’emmener à côté d’un pas indolent
Renaître, là où on n’a plus le droit de mourir.
Ailé, à jamais, un chevalier est parti
Sous le croisement des épées et des flambeaux,
Au son des cornes médiévales, son cheval hennit.
Le ciel en deuil inonde de pluie les cœurs en lambeaux
Mais sur un bocage de verdure, une lumière luit
Et protège désormais ceux qui sont restés ici.
A Quentin
Michaël BLAUWART
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