Au Crépuscule de l'Aurore

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Au crépuscule de l’aurore, un enfant s’éteint

Tandis qu’à l’aube de la nuit, un vieillard s’éveille

C’est ainsi que chacun doit faire face à son destin

Sans que l’on comprenne comment s’éclaire le soleil.

De saisons sans nouvelles ou d’église sans vicaire,

Dans un lit d’enfant, doucement, l’enfant est parti

Tandis que le vieillard remercie d’une prière

D’être encore debout contre l’innocence d’une hostie.

Au crépuscule de l’aurore, des nuages trop bas

Balaient  d’un coup de pluie les souvenirs trop courts

D’un jeune être qui a été au bout de son combat.

Le glas résonne mais le vieillard est déjà sourd  

Et ne sait pas qu’au loin, l’enfant ne reviendra plus,

Bercé au matin d’une rose, il a disparu.

Michaël BLAUWART

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